La perte du nouveau-né (10 juin 2011)
Depuis que, le jour, j'essaie de faire face a l'état de conscience pure, et que je tente petit a petit de me libérer de l'inconscient en moi qui nourrit mes émotions et pensées négatives, la nuit je rêve d'avantage.
Voici donc mon premier rêve depuis des années dont le souvenir m'est accessible. Il s'est produit le 10 juin 2011. C'est d'ailleurs l'angoisse engendrée par ce rêve qui fut la cause de mon réveil.
Je suis dans un endroit imprécis, c'est a dire que je ne sais pas vraiment ou se situe l'histoire, a part peut être le fait que je me retrouve dans une très grande salle, et donc pas en extérieur. Ce qui me fait ecrire cela, c'est d'abord la perception de lumieres artificielles autour de moi, comme de gros néons ou spots, que l'on trouve par exemple dans les centres commerciaux.
Je tiens dans mes bras un nouveau-né. Ce n'est pas le mien, c'est celui de ma mère qui vient d'accoucher. Je regarde ma mère et elle est aussi jeune que le jour ou elle a m'a eu, mais moi j'ai mon âge actuel. Je n'ai pas d'interaction avec elle, mais je sais qu'elle est au même endroit que moi, avec mon père, et ma soeur.
J'ai déjà tenu dans mes bras par le passé des nouveau-nés, et je reconnais et sens la fragilité de celui que je porte, de part son poids et sa taille. Le nouveau-né dort. Il n'émet aucun son. C'est alors que je me rends compte que je ne suis pas seule avec ma famille, mais qu'il y a beaucoup de monde autour de nous, qui eux font énormément de bruit. Il y a une cinquantaine de personne ou plus autours de nous, et beaucoup de va et vient. Nous sommes tous réunis au même endroit pour célébrer un événement (je ne sais lequel) avec des membres de l'église a laquelle j'ai appartenu lorsque j'étais enfant.
Ces personnes font parti de mon enfance et de l'église que j'attendais petite alors que mes parents n'y allaient pas et les connaissent a peine. (Je précise que je n'y allais pas seule enfant, mais avec ma nourrice). C'est l'incompréhension pour moi a ce moment du rêve de tous les voir réunis en ce même lieu. Il y a des enfants qui court, des adultes qui mange, des antillais, des africains, des anglais, des sud americains et des européens. Je ne les distinguent pas vraiment mais je sais qu'ils sont la car j'entends leurs voix fortes et leurs rires. Il y a aussi d'autres nouveaux-nés dans cette grande salle et les gens se les passe de bras en bras pour les admirer et leur porter leur attention.
Je discute du prénom avec une personne que je pense etre ma mère ou mon père, et leur demande comment se prénomme l'enfant. Il me dise que c'est Marie, mais qu'ils n'ont pas encore choisi l'autre moitié du prénom. Je leur dis de ne surtout pas mettre Anne devant, car ce prénom composé n'a été populaire que durant l'année 1931. Je leur propose Sarah-Marie, mais je n'entend, ou ne me rappelle pas de la réponse.
Les voix se font de plus en plus forte, et les va et viens plus incessants. C'est alors que je regarde a nouveau cet enfant dans mes bras et réalise que ce n'est pas le même que tout a l'heure: le nouveau-né que je portais dans mes bras au début n'est plus le même, ce n'est pas le bon !
Je décide de me lever et d'aller vers divers groupes de gens éparpillés pour le retrouver mais personne ne me prete son attention. Les autres enfants que je découvre ne sont pas lui/elle. Je commence a avoir peur. Je ne vois nul par le nouveau-né que je portais dans les bras a l'origine. Ma soeur? Mon frere? Je ne le trouve nul part.
Je commence a élever la voix avec une inquiétude certaine, voir de la panique pour que l'on m'écoute. Je crie "Arrêtez ! Ce n'est pas le moment de parler et de vous amuser, ou est le nouveau-né ? L'avez-vous vu ?" Mon coeur bat tres fort maintenant. Je tiens toujours ce nouveau-né dans mes bras, celui qui n'est pas le mien, ni celui de ma mère et les gens autours de moi ne me prête toujours aucune attention.
Je me réveille !